respiration
14 novembre 2015... 2 heures du matin, je suis réveillée par un message de mon amie Nucharee, de Bangkok. "Watching the news, so sad about the happening in Paris. Hope..."
J'ai bondi hors de mon lit pour me précipiter devant la télé et découvrir l'horreur.
Après toutes ces heures de tristesse, de consternation, d'effarement, de chagrin, en début d'après-midi j'ai éprouvé le besoin de déserter mon appartement, de rompre le fil qui me reliait à ces images et informations diffusées en boucle dont je n'arrivais pas à me détacher pour chercher une respiration, une consolation dans une longue marche en bord de mer.
A vous, jeunes victimes inconnues, innocentes, assassinées j'adresse, du fond de ma province, ces quelques photos d'un monde que l'on vous a obligé à quitter si tôt.